Syd for ever.

Juste pour le plaisir: Ze chanson qui tue.

Un gnome si rieur

Réputée être la pire chanson du maître. Je ne la trouve pas si vilaine et même ASSEZ charmante. 

C'est aussi un morceau qui, bien que naïf, montre l'intérêt que Bowie porte DÉJÀ à la production et à l'enregistrement. Je dirais même À la dimension cinématographique de sa musique. Il est définitivement un musicien POP et non pas ROCK. Je reviendrais plus tard sur cette idée que j'ai brillamment théorisé dans ma petite tête. ENJOY THE niahahahaaahahaha LAUGHING GNOME.

Absolute skifflers

La plupart des rockers anglais ont appartenu à ce mouvement oublié: le Skiffle.
Il s'agissait de confectionner ses instruments avec les moyens du bord et souvent, on apprenait sur le tas.  Le mouvement fut très populaire dans l'Angleterre de l'après-guerre et décomplexa maint aspirant rocker.
Bowie, néanmoins, ne surfa pas sur cette vague. Il apprit la musique à l'adolescence en pratiquant le saxophone.

Faux départ

Bowie connaît un mini-hit à la fin des sixties: Space Oddity. Une de ses plus sublimes chansons. La BBC utilisera le morceau pour le générique de la retransmission de la mission des premiers hommes sur la lune.
Malheureusement, ce sera un faux départ: l'album que sortira Bowie par la suite se plantera lamentablement.
Ci-après une version plus "primitive" de la chanson.

Hype Hype Hype

Bowie est un fan du Velvet Underground. Un fan de la première heure.
Lorsqu'un "contact" américain lui a envoie un des premiers pressages du fameux disque à la banane,
il fait une reprise le soir même de "wainting for the man" avec son nouveau (et encore une fois très éphémère) groupe The Hype.
Plus avant-gardiste, tu meurs.

Inside

Right on mother

La chanson et son illustration. Scène inventée, bien évidemment.

A House

Haddon Hall était une vielle demeure de la banlieue de Londres, de style victorien, avec un grand jardin. Bowie et ses amis y organisaient fêtes et festivals. Le lieu le plus cool de Londres. Et le plus froid aussi.

Mon Haddon Hall

Voici quelques images de Bowie à Haddon Hall. Élégance, décadence, so British. Qui a fait plus cool depuis ?

Quand Bowie perdit ses plumes

On retrouve Feathers. Avec dans l'ordre: Hermione, Bowie, Tony Visconti et Hutch.
Bowie se séparera de Hermione et reprendra son parcourt solo. Avec un collaborateur de génie: Tony Visconti, bassiste, producteur et arrangeur.

Bowie as a folkman.

Avant d'emménager à Haddon Hall avec femme et amis, David enchaîne les insuccès. Incapable de tenir une quelconque constance artistique, il multiplie les projets morts-nés et les groupes éphémères.
C'est avec sa compagne de l'époque, la très belle et très folk Hermione, et un ami, John "Hutch" Hutchinson, qu'il fonde le trio "Feathers". La chanson, quoique mièvre, contient une deuxième mélodie, très Bowienne, que l'on retrouvera sur la chanson "Saviour Machine" de l'album "The Man Who Sold the Word". Listen carefully, c'est le solo final.